L’exposition au GNAM de Rome « Tolkien. Homme, professeur, auteur » vise à illustrer les âmes variées de cette figure fantastique et kaléidoscopique de philologue, linguiste, poète et professeur d’université, mais grand lecteur passionné de sagas nordiques depuis son plus jeune âge. enfant et créateur de mythes contemporains.
Professeur aussi consciencieux et attentif dans ses études qu’original et excentrique dans sa méthode d’enseignement, l’inventeur des Hobbits était fidèle à un idéal esthétique qui l’a amené à identifier le mythe comme le moyen privilégié d’interroger le concret du quotidien.
À l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de J.R.R Tolkien, l’Italie propose également une exposition qui explore l’auteur, ses œuvres et son héritage aujourd’hui. Œuvres d’art, souvenirs, des manuscrits autographes et des images rares, inspirés de ses utopies littéraires, soulignent l’intéressante richesse culturelle et humaine de Tolkien, méticuleusement décrite dans une exposition de ces dimensions, la première jamais consacrée en Italie à l’écrivain.
La fierté des contes de fées et de la littérature fantastique est peuplée principalement par les Enfants d’Ilúvatar (Elfes et Hommes) et les Nains, engagés à rivaliser depuis des millénaires pour l’hégémonie de la Terre du Milieu avec Morgoth et Sauron et leurs interminables compagnies d’Orques et d’Hommes noirs soumis aux deuxSeigneurs des Ténèbres.
De l’imagination illimitée de Tolkien sont nées des histoires qui ont acquis une renommée mondiale telles que Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit et Le Silmarillion, traduit en trente-huit langues et publié dans le monde entier, un phénomène qui implique au moins cinq générations de lecteurs du monde entier.
En plus de la documentation provenant des adaptations cinématographiques, comme le film d’animation de Ralph Bakshi, il y a suffisamment de place pour les films anciens et nouveaux, dont le plus célèbre est le Seigneur des Anneaux. trilogie du réalisateur Peter Jackson, récompensé de 17 Oscars, qui a mis en scène l’une des sagas cinématographiques les plus héroïques et les plus populaires de la littérature mondiale.
L’événement met en évidence la relation que l’auteur influent entretenait avec l’Italie : « Je suis amoureux de l’italien et je me sens assez perdu sans la possibilité d’essayer de le parler « . Dans une de ses lettres, nous lisons cette note particulière. , confirmant également les multiples relations avec des savants et intellectuels italiens. Par ailleurs, les témoignages du voyage à Venise et à Assise en 1955 sont clairement documentés.
Conçu et promu par le Ministère de la Culture avec la collaboration de l’Université d’Oxford, il est créé parC.O.R. Créer Organiser Réaliser sous la direction de Oronzo Cilli et la co-commissariat et organisation de Alessandro Nicosia.
Le catalogue qui accompagne l’exposition, également composé de matériaux inédits, utilise les contributions d’Adriano Monti Buzzetti Colella, Giuseppe Pezzini, Emma Giammattei, Francesco Nepitello, Chiara Bertoglio, Gianluca Comastri, le père Guglielmo Spirito, Fabio Celoni, Davide Martini, Roberta Tosi, Salvatore Santangelo, Stefano Giuliano, Claudio Mattia Serafin, Gianfranco de Turris, Paolo Paron et Domenico Dimichino.
Rome sera la première étape d’un voyage qui se poursuivra en 2024 dans d’autres villes italiennes.
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